Auteur: Laura McKinney
Date De Création: 8 Avril 2021
Date De Mise À Jour: 19 Juin 2024
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Scènes de Justice : Kevin D., 17 ans au moment  des faits, première partie
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La tendance des élèves à attaquer physiquement ou verbalement les enseignants semble être à la hausse.

Les tambours de violence contre les enseignants battent depuis longtemps, mais maintenant ils battent plus fort que jamais. Selon les derniers sondages du Central Sindical Independiente y de Servants (CSIF), un pourcentage écrasant de 90% des enseignants interrogés affirment avoir subi des cas de violence dans les salles de classeet 75% affirment avoir perdu le respect et le niveau d'autorité.

De plus, un quart des personnes interrogées assurent ou pensent que la vie professionnelle dans le centre éducatif n'est ni très agréable ni agréable. Ce n’est pas le problème de quelqu'un d’autre; Les associations de pères et de mères sont conscientes de la situation et demandent plus de moyens pour lutter contre la violence dans les classes. Le problème pourrait être dans les nouvelles formes de socialisation et dans une mauvaise utilisation d'Internet.


Violence selon le Syndicat central indépendant des fonctionnaires

Avec un échantillon de 3 000 enseignants interrogés, le résultat de cette étude a sonné l'alarme tant dans les médias qu'au sein même du ministère de l'Éducation. Malgré le fait que les écoles sont créées dans le but d'éduquer, il semble que la non-violence, l'un des principes fondamentaux pour socialiser et participer à toute culture, perd sa présence dans la classe. La violence physique ou verbale semble être présente dans le travail de la plupart des enseignants.

Comme si cela ne suffisait pas, d’autres indicateurs de l’étude montrent davantage de signes des effets de la violence en classe. Les chiffres sont les suivants: 55% des enseignants disent qu'il y a beaucoup de violence en classe, 28% pensent que la relation avec les parents est mauvaise ou très mauvaise, et 20% des personnes interrogées admettent avoir une mauvaise relation avec vos élèves. Il faut certainement s'inquiéter si la tendance ne s'inverse pas.

Les raisons principales

Le CSIF a présenté l'étude il y a un peu plus d'une semaine, et son présentateur, Mario Gutiérrez, a ouvert la séance en reconnaissant ouvertement la gravité de la situation: «c'est extrêmement inquiétant». L'étude est directe: si cette violence des enfants n'est pas corrigée, elle deviendra violence des adultes. Il ne s'agit plus de respecter l'enseignant, mais de soi et des autres.


Les auteurs de l'étude pointent les causes possibles de ce phénomène: le manque d'autorité de l'enseignant (sans doute le plus pertinent), l'accès des élèves à tout type de contenu violent via Internet et le peu de reconnaissance que les enseignants ont par la société. .

Il n'y a pas si longtemps, l'enseignant était le deuxième personnage le plus important pour les jeunes, après les parents. L'éducation que recevaient les enfants était complétée par l'école. Cette chaîne de transmission des valeurs socialisantes, assure Gutiérrez, a été interrompue.

Les syndicats mettent en garde contre ce manque d'autorité latent, car dans de nombreux cas les enseignants prétendent ne pas maîtriser la situation et se sentir humiliés par l'étudiant lui-même même quand il est très jeune. Il est particulièrement intéressant de noter que certains enseignants affirment ne pas être en mesure de renvoyer l'élève de la classe lorsqu'il se comporte de manière inappropriée. Les enseignants affirment le manque de soutien de leurs supérieurs, des autorités compétentes mais surtout de leurs parents lorsqu'ils les rencontrent. «La plupart n'acceptent pas la critique de leurs enfants», a expliqué un enseignant dans la présentation des résultats de l'étude.


Un autre classique de notre époque ne pouvait manquer le rendez-vous: les réseaux sociaux.Les créateurs de l'étude affirment que les très jeunes élèves, entre 12 et 16 ans, provoquent des situations d'intimidation et de harcèlement à des niveaux extrêmes. Le syndicat signale la mauvaise pratique des parents de donner des appareils mobiles dans les communions. "Ils ne savent pas comment gérer les ego et ils perdent le respect de leurs pairs 24 heures sur 24." Dans cette perspective, les réseaux sociaux comme Instagram favorisent concurrence constante pour l'influence sur les autres, la violence étant un autre moyen de gagner ce précieux respect.

Quelques mesures

Outre la récente étude du CSIF, il existe d'autres rapports sur l'action et la prévention de la violence en classe qui recommandent certaines mesures pour mettre fin à cette vague de maltraitance des enseignants. Et c'est que la situation l'exige, selon les points de vue les plus pessimistes. L'association El Ombudsman of the Teacher a assuré que les menaces et agressions contre les éducateurs de la part des étudiants se sont multipliées par cinq ces dernières années.

Pour cette raison, le CSIF a proposé une série de mesures qui exigent une mise en œuvre urgente, comme la conclusion d'un pacte d'État que les écoles publiques disposent d'un service de soutien psychologique pour ce type d'incident, ou mise en place d'un plan de coexistence scolaire mis à jour. À court terme, davantage de formation est nécessaire pour que les enseignants puissent lutter contre l'influence néfaste de l'utilisation abusive des nouvelles technologies, telles que WhatsApp ou Facebook.

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