Devriez-vous attendre plus de votre relation, ou moins?

Nous avons tous des attentes pour nos relations amoureuses. Mais devrions-nous être élevage ou alors abaissement ces attentes? Est-il préférable de fixer nos normes élevées, de sorte que nous serons motivés à travailler pour créer la meilleure relation possible? Ou vaut-il mieux garder nos attentes sous contrôle, pour ne pas être déçus lorsqu'une relation s'avère loin d'être parfaite?

Un cadre utile pour réfléchir à cette question a été proposé par Eli Finkel et ses collègues: «Le modèle de suffocation». ¹ Ils affirment que le mariage moderne est devenu plus exigeant parce que nous nous attendons à ce qu'il réponde à des besoins psychologiques de plus en plus élevés et que nous commençons à «étouffer» tout en poursuivant ces besoins «de haute altitude». Dans le passé, le mariage reposait sur des considérations pratiques comme élever une famille et répondre à notre besoin d'être aimé. Mais au cours des dernières décennies, les gens ont commencé à attendre plus du mariage - en particulier, beaucoup d'entre nous s'attendent maintenant à ce que nos relations remplissent également notre estime les besoins (estime de soi et expression de soi) et notre besoins de réalisation de soi , comme offrir des opportunités de croissance personnelle et nous aider à être notre meilleur.

Selon James McNulty, le modèle d'étouffement peut être utilisé pour comprendre les normes relationnelles, car il souligne l'importance non seulement de nos attentes, mais également de la manière dont elles s'insèrent dans le contexte plus large d'une relation. ² Certains couples, même s'ils sont très motivés pour améliorer leur relation, peuvent toujours être incapables de le faire. Des facteurs de stress extérieurs, des problèmes de personnalité et de faibles compétences interpersonnelles peuvent rendre difficile le développement d'une relation. Des attentes élevées peuvent motiver les gens à travailler plus dur sur leurs relations - mais la question de savoir si cette motivation se traduit par des améliorations réelles dépend de la capacité du couple à réaliser ces changements. Et comme les gens attendent de plus en plus de leurs relations, moins de couples peuvent posséder les compétences nécessaires.

Pour tester cette hypothèse, McNulty a étudié 135 couples de jeunes mariés, mariés depuis six mois ou moins. ² Les couples ont été filmés lors de deux discussions sur un problème dans leur mariage, et ils ont complété deux mesures des normes relationnelles. De plus, chaque conjoint a effectué des mesures des problèmes relationnels et de la qualité conjugale tous les six à huit mois pendant environ quatre ans.

Les normes de relation des conjoints ont été mesurées de deux façons: Premièrement, ils ont évalué à quel point il était important pour eux que leur relation réponde à des caractéristiques qui seraient considérées comme «à haute altitude» - les qualités spécifiques évaluées comprenaient l'honnêteté, l'engagement, la bienveillance, le soutien, le respect, excitation, défi, plaisir, indépendance et passion. Ils ont également évalué l'importance de 17 domaines relationnels différents pour eux, notamment la communication, la gestion des finances, le sexe et l'indépendance.

Un objectif clé de la recherche était de déterminer si la capacité des couples à améliorer leur relation déterminerait si des attentes élevées étaient le sauveur d'une relation ou sa perte. Ces compétences relationnelles ont été mesurées de deux manières: l'une impliquait de coder les discussions de laboratoire enregistrées sur les conflits. Les codeurs ont observé les couples à la recherche de signes de comportements négatifs indirects, un type de comportement conflictuel qui s'est largement révélé problématique. Ces comportements comprennent le blâme indirect ou les commandes qui impliquent de faire des suppositions sur l'état mental de votre partenaire (par exemple, «Je sais ce que vous ressentez vraiment à ce sujet»); questions hostiles (par exemple, «Qu'est-ce que je vous ai dit à ce sujet?»); éviter la responsabilité (par exemple, «je ne peux pas m'en empêcher, c'est juste comme je suis); et le sarcasme.

Les compétences ont également été évaluées en déterminant la gravité des problèmes d'un couple au début de leur mariage. On a demandé aux couples d'évaluer dans quelle mesure 17 domaines de problèmes potentiels différents constituaient déjà un problème dans leur relation (p. Ex., Argent, beaux-parents, sexe, drogues / alcool). Même si les problèmes relationnels peuvent être le résultat de normes élevées, ils ont été considérés comme un indicateur de la capacité d'un couple à accord avec des problèmes au début de leur mariage, et donc comme un reflet de leurs aptitudes relationnelles.

Les attentes élevées sont-elles bonnes pour certains couples et pas pour d'autres?

Les résultats ont montré que pour les couples qui avaient de faibles aptitudes relationnelles - qui se livraient à des comportements indirects hostiles pendant les discussions sur le conflit, ou avaient des problèmes plus graves au départ - des attentes élevées étaient associées à plus pauvre qualité conjugale. Pour ces couples, il était difficile de répondre à des attentes élevées et ils ont probablement fini par être déçus et frustrés.

Les couples ayant de meilleures compétences relationnelles ont montré le schéma inverse: des attentes élevées étaient associées mieux qualité conjugale. Donc pour les couples qui avoir la capacité à améliorer leur relation, des attentes élevées peuvent être un facteur de motivation pour appliquer leurs compétences et vraiment améliorer la qualité de leurs relations.

Qu'est-ce que cela signifie pour les couples qui veulent être plus heureux?

Il suggère deux pistes possibles: les couples peuvent travailler sur leurs compétences, afin qu'ils soient à la hauteur de leurs attentes - et c'est souvent la tactique recommandée par les experts en conseil relationnel et les thérapeutes de couple.

Mais cette nouvelle recherche suggère que les couples peuvent également vouloir envisager abaisser leurs normes . Cela peut ressembler à «abandonner» la relation. Mais ça ne veut pas dire ça.

Imaginez ce même conseil appliqué pour être plus satisfait de votre corps: vous pourriez commencer à suivre strictement les recommandations diététiques pour perdre du poids et perfectionner les exercices les plus susceptibles de tonifier vos zones à problèmes. Le développement de ces compétences mettrait votre corps plus en conformité avec vos normes et augmenterait probablement votre satisfaction corporelle. Mais vous pouvez aussi abaisser vos standards et dire: «Ce n’est vraiment pas si important pour moi d’avoir des abdos en pack de six.» Et ce changement d'attitude vous rendrait également plus satisfait de votre corps.

Cela ne signifie pas que vous ne devez rien attendre de votre relation; Vous voudrez peut-être plutôt envisager de modifier vos normes afin de ne pas vous attendre à ce que votre partenaire réponde à tous vos besoins et vous comble complètement.

Alors demandez-vous: êtes-vous "étouffant" alors que vous essayez de répondre à des attentes exorbitantes dans votre relation?

Gwendolyn Seidman, Ph.D. est professeur agrégé de psychologie à Albright College qui étudie les relations et la cyberpsychologie. Suivez-la sur Twitter pour des mises à jour sur la psychologie sociale, les relations et le comportement en ligne, et lisez plus de ses articles sur les rencontres rapprochées.

Les références

^{1 Finkel, E. J., Hui, C. M., Carswell, K. L., et Larson, G. M. (2014). L'étouffement du mariage: l'ascension du mont Maslow sans suffisamment d'oxygène. Enquête psychologique, 25, 1-41.}

^{2 McNulty, J. K. (2016). Les conjoints devraient-ils exiger moins du mariage? Une perspective contextuelle sur les implications des normes interpersonnelles. Bulletin de la personnalité et de la psychologie sociale, 42, 444-457.}